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Shaykh Rabi' rend mécréants les dirigeants des muslims + réfutation de shaykh 'Abd Al Hamid Al Hajuri

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  • Shaykh Rabi' rend mécréants les dirigeants des muslims + réfutation de shaykh 'Abd Al Hamid Al Hajuri




    ((تعقيب على كلام الشيخ ربيع المدخلي هداه الله المؤدي إلى تكفير المسلمين من الحكام))

    الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله أما بعد:

    Ce qu'a dit shaykh Rabi' Al Madkhali -qu'Allah le guide-:

    لا يحكمون بشريعة الاسلام لا عقيدة ولا منهج كما هو الواقع الان الا في هذه البلاد
    كل حكام بلاد المسلمين الآن إما رافضي إما باطني اماع علماني كلهم لا عقيدة ولا شيء


    Audio




    "Ils ne jugent pas avec la législation de l'Islam, ni la croyance, ni le manhaj comme c'est le cas à notre époque sauf dans ce pays (Arabie Saoudite). Tous les dirigeants des pays muslims à notre époque sont soient des rafidas, soit des batiniyyah soit des athées. Tous, ils n'ont pas de aqidah ni rien.

    Fin de citation.

    Je dis (sh. 'Abd Al Hamid): c'est une généralité fausse dans cet audio, qui n'est pas raisonnable, du fait qu'il y a beaucoup de dirigeants des muslims, leur Islam est connu même s'ils ont des erreurs.

    Et d'un point de vue législatif, beaucoup d'entre eux, même s'ils ont de l'ignorance sur la religion d'Allah, ils connaissent les rites de l'Islam, de façon globale au minimum.

    Et ils ne sont pas tous "rafidas" ou "batiniyyas" ou "athées".

    Cet audio contient donc un takfir implicite. Il lui est obligatoire de se repentir et revenir de cette généralité en éclaircissant sa fausseté afin que ce ne soit pas une aide pour les takfiris et daeshis et partisans d'al qa'idah parmi ceux qui rendent licite la sortie contre les dirigeants muslims.

    Et le fait de sortir le royaume saoudien de cette généralité est à sa place car c'est le meilleur pays islamique du point de vue des jugements, la science, la législation et la voie. Je demande à Allah de le préserver ainsi que l'ensemble des pays des muslims.

    Et ce sujet découle du sujet de "juger par autre que ce qu'Allah a révélé". Et les paroles des savants sont connues et en résumé ce que cite shaykh Ibn 'Uthaymin:

    La parole d'Allah:
    ﴿وَمَنْ لَمْ يَحْكُمْ بِمَا أَنْزَلَ اللَّهُ فَأُولَئِكَ هُمُ الْكَافِرُونَ﴾ [المائدة:44]
    Et ceux qui ne jugent pas avec ce qu'Allah a révélé, ceux-là sont les mécréants.

    Et Sa parole:
    ﴿وَمَنْ لَمْ يَحْكُمْ بِمَا أَنْزَلَ اللَّهُ فَأُولَئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ﴾ [المائدة:45]
    Et ceux qui ne jugent pas avec ce qu'Allah a révélé, ceux-là sont les injustes.

    Et Sa parole:
    ﴿وَمَنْ لَمْ يَحْكُمْ بِمَا أَنْزَلَ اللَّهُ فَأُولَئِكَ هُمُ الْفَاسِقُونَ﴾
    Et ceux qui ne jugent pas avec ce qu'Allah a révélé, ceux-là sont les pervers.

    Et ces trois caractéristiques s'appliquent-elles sur une même personne? Est-ce que toute personne qui ne juste pas par ce qu'Allah a révélé est mécréant injuste pervers? Car Allah a caractérisé les mécréants par l'injustice et la perversité en disant:
    ﴿وَالْكَافِرُونَ هُمُ الظَّالِمُونَ﴾ [البقرة:254]
    Et les mécréants sont les injustes.

    Et en disant:
    ﴿إِنَّهُمْ كَفَرُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَمَاتُوا وَهُمْ فَاسِقُونَ﴾ [التوبة:84]
    Ils ont mécru en Allah et en Son messager et sont morts en étant pervers.

    Tout mécréant est-il donc injuste et pervers ? Ou bien ces caractéristiques s'appliquent-elles sur des personnes différentes selon ce qui les pousse à ne pas juger par ce qu'Allah a révélé ? C'est cela qui est plus proche (de la vérité) pour moi et Allah est plus savant. Nous disons donc : celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé en le méprisant ou en considérant qu'autre que lui est meilleur ou plus utile aux créatures, celui-là est mécréant et sort de l'Islam.

    Fin de citation.

    Abu Muhammad 'Abd Al Hamid Al Hajuri
    19 Rabi' Al Thani 1438 (17 janvier 2017) à Makkah qu'Allah la préserve.
    أيوب أبو معاذ السلوفيني الفرنسي
    ____الشبكة العلمية السلفية_____


  • #2
    Et comme l'a fait remarquer Cheikh Abou Bilâl lorsque je lui ai fait entendre l'audio, ça veut dire que pour lui, la Saoudie (qui est le seul pays à avoir un gouverneur mouslim selon l'apparent de ses dires) combat les râfidas avec des pays gouvernés soit par des bâtini ou des 'ilmâni ou des râfidahs, voilà qui sont les chefs d'état des pays de la coalition arabe.

    Et j'ajoute que cela implique qu'il a approuvé et encouragé que son disciple "Hâni Boureyk" soit ministre d'un pays dirigé par un bâtini ou un râfidi ou un 'ilmâni.

    Et comme d'habitude lui il aura le droit de dire ce que reprochent (en toute légitimité) ses fanatiques aux hizbis, takfiris. D'ailleurs il me semble qu'ils ont aussi rajouté cela aux attributs des haddadis.

    Encore des erreurs qui vont passer sous silence pour continuer à s'acharner sur d'autres "petits prédicateurs" qui peut être ont des erreurs moins graves. Là les hizbis vont encore prendre à la gorge les adeptes de ce madhhab qui resteront encore sans réponse.

    Commentaire


    • #3

      فَمَاذَا بَعْدَ الْحَقِّ إِلَّا الضَّلَالُ فَأَنَّى تُصْرَفُونَ (32)
      Et qu'y a-t-il donc au-delà de la vérité si ce n'est l'égarement (Younoûs 32).

      Comme nous le pensions, certains de ceux qui défendent cheikh Rabî' et n'admettent pas qu'une erreur lui soit attribuée n'ont pas hésité à tenter de défendre cette parole aussi claire et fausse soit-elle.

      On nous a fait parvenir l'audio d'un "Cheikh al 'Anjari" du Koweït qui a voulu défendre en toute injustice cette parole. Chose qui l'a contraint à tomber dans la fameuse règle innovée qui est "haml al moujmal 'ala al moufassal". Règle employée par les hizbis pour défendre les gens des passions et qui consiste à interpréter une parole vague contenant du faux d'une personne par une de ses paroles détaillées contenant du bien dans ses précédents livres ou audio.

      Comme cet homme le dit clairement dans son audio que cheikh Rabî' est un savant connu dont la position face aux gouverneurs des mouslims est connue, surtout dans ce qui touche au sujet de juger avec autre que les lois d'Allâh. Puis il est parti lire des passages d'une ancienne risâlah de cheikh Rabî' sur le gouvernement du Koweït à l'époque de Saddâm. Donc cet homme n'admet à aucun moment de reprocher à Cheikh Rabî' ce qu'il a clairement dit aujourd'hui à propos de tous les gouverneurs mouslims hormis ceux de la Saoudie. Nous ne jugeons pas sa niya mais nous jugeons les termes absolus qu'il a employés dont l'apparent est en totale contradiction avec la voie des salafs.

      Voici quelques passages des paroles de Cheikh Rabî' au sujet de cette règle qu'il a lui-même réfutée et réprouvée.

      Parmi ce qu'il dit dans son radd (وقفات مع القائلين بأصل حمل المجمل على المفصل) à propos d' Abou al Hassen al Misri :

      أن الذي يدرس كتب العقائد وكتب الجرح والتعديل وكتب الجرح الخاص مثل كتاب "الضعفاء" للبخاري، وكتاب "الضعفاء والمتروكين" للنسائي، وكتاب "المجروحين" لابن حبان، وكتاب أو كتب الضعفاء للدارقطني، وكتاب "الضعفاء" للحاكم وغيرها، لا يجد فيها ذكراً لحمل المجمل على المفصل، ولا يجد في كلامهم على الرجال أي تطبيق لهذا الأصل، ولو كان هذا أمراً مشروعاً على وجه الوجوب أو الاستحباب لوجدته قد امتلأت به كتبهم لعدلهم وإنصافهم وحرصهم على تطبيق شريعة الإسلام.

      Ceux qui étudient les livres de croyance ainsi que les livres de jarh wa ta'dîl et tout particulièrement les livres de jarh (puis il cita certains livres connus écrits par les imams de la science du hadîth…), il n'y trouve aucune citation relative au "haml al moujmal 'ala al moufassal". Il n'y trouve aucune de leurs paroles sur les hommes appliquant ce fondement. S'il s'agissait d'une chose légiférée, obligatoire ou recommandée, tu en aurais trouvé leurs livres remplis pour l'équité dont ils faisaient preuve et leur souci à appliquer la législation de l'islam…

      Il dit aussi après avoir cité des paroles d'Abou al Hassen appelant à cette règle :

      وجاء بشبهات وشبهات، فرددتُ هذه الشبهات وبينتُ بطلانها من وجوه، ونقلتُ عن جمع من العلماء أنه لا يؤول إلا كلام المعصوم، ومن جملة ما نقلته كلام العلامة الشوكاني في كتابه "الصوارم الحداد" (ص96-97) حيث قال:
      " وقد أجمع المسلمون أنه لا يؤول إلا كلام المعصوم"

      Il apporta choubouhate sur choubouhate et je les réfutai toutes et lui démontrai leur fausseté par différents points de vue. Je rapportai d'un certain nombre de savants qu'il ne revient d'interpréter que la parole de l'infaillible (la Parole d'Allâh et celle de Son Messager). Parmi ce que je lui ai rapporté, la parole d'ach Chawkâny ou il dit : Les mouslims sont unanimes que l'on n'interprète pas autre que la parole de l'infaillible…

      Et il dit aussi :

      قال بعض القائلين بحمل المجمل على المفصل: ((وإذا وُجد لأحد من أهل السنة كلام مجمل وكلام مفصَّل فالذي ينبغي إحسان الظن به وحمل مجمله على مفصله؛ لقول عمر رضي الله عنه: ((ولا تظننَّ بكلمة خرجت من أخيك المؤمن إلا خيراً وأنت تجد لها في الخير محملاً))".
      أقول:
      أ- قولك: "أهل السنة" ، يشمل العلماء وطلاب العلم وعوام أهل السنة.
      وهذا الكلام يفيد أن أهل السنة لا يعاملون دائماً إلا بحسن الظن المطلق، فلا تنتقد أخطاؤهم ومخالفاتهم؛ لأن هذا الأصل يحميهم وينـزلهم منـزلة المعصومين وواقع الكتاب والسنة وعمل السلف بخلاف ذلك
      ..

      Certains de ceux qui voient cette règle disent : Si tu trouves chez un seul des gens de la sounnah une parole vague et une parole détaillée alors il faut garder un bon soupçon et interpréter la parole vague par celle qui est détaillée. Se basant sur la parole de 'Omar: "Ne pense que du bien de la parole provenant de ton frère le croyant si tu lui trouves un bon côté"
      Je dis: ta parole "les gens de la sounnah" englobe les savants, les étudiants et les 'awam des gens de la sounnah. Et ta parole laisse entendre que les gens de la sounnah agissent tout le temps avec le bon soupçon de façon absolue et que leurs erreurs et leurs transgressions ne doivent nullement être critiquées car l'application de ce fondement les protège totalement et les place au rang d'infaillibles alors que la réalité du Livre et de la Sounnah et des actes des salafs sont à l'opposé de cela…
      [1] (et il précisa la faiblesse de cette parole attribuée à 'Omar)

      Et parmi ce qu'il dit aussi :

      والذي يثبت عن عمر -رضي الله عنه- إنما هو كلامه الموافق للشريعة الإسلامية، ألا وهو قوله: " إِنَّ أُنَاسًا كَانُوا يُؤْخَذُونَ بِالْوَحْيِ في عَهْدِ رسول اللَّهِ وَإِنَّ الْوَحْيَ قد انْقَطَعَ وَإِنَّمَا نَأْخُذُكُمْ الْآنَ بِمَا ظَهَرَ لنا من أَعْمَالِكُمْ فَمَنْ أَظْهَرَ لنا خَيْرًا أَمِنَّاهُ وَقَرَّبْنَاهُ وَلَيْسَ إِلَيْنَا من سَرِيرَتِهِ شَيْءٌ الله يُحَاسِبُهُ في سَرِيرَتِهِ وَمَنْ أَظْهَرَ لنا سُوءًا لم نَأْمَنْهُ ولم نُصَدِّقْهُ وَإِنْ قال: إِنَّ سَرِيرَتَهُ حَسَنَةٌ"، أخرجه البخاري في "الشهادات" حديث (2641).
      فهذا القول يتفق مع الأصل الإسلامي، وهو الأخذ بالظاهر من كلام الله وكلام رسوله وكلام الناس، فمن أظهر من الناس سوءاً أخذ بظاهر حاله ومقاله، سواء كان كلامه مجملاً أو مفصلاً.

      La parole authentique rapportée de 'Omar est celle qui concorde avec la législation islamique, celle-ci :
      Les gens étaient saisis par la révélation à l'époque du messager d'Allâh. Aujourd'hui celle-ci a cessé. Alors nous les prenons par ce qui nous apparait de leurs actes. Celui qui nous fait apparaitre du bien nous nous en apaisons et nous le rapprochons et ce qu'il renferme ne nous revient pas, Allah le jugera pour cela. Quant à celui qui nous laisse apparaitre du mal, nous ne lui faisons pas confiance ni nous ne le croyons même s'il renferme du bien" Rapporté par al Boukhâry. Donc cette parole coïncide avec le fondement islamique qui est de juger sur l'apparent de la Parole d'Allâh et de celle Son Messager et de celle des gens. Celui qui parmi les gens laisse apparaitre un mal par sa situation ou parole nous le jugeons en conséquence,
      que sa parole soit vague ou détaillée. Fin de ses paroles qui nous concernent.

      Donc une fois de plus nous agissons avec Cheikh Rabî' tout comme il l'indique lui-même dans ses propres écrits authentiques basés sur des preuves. Chose qui prouve encore que nous profitons du haqq qu'il donne et non un suivi aveugle de l'individu comme le font ses fanatiques qui prétendent revenir à lui. Dans ce même écrit Cheikh Rabî' dit que cette règle mène au suivi aveugle et qu'il blâme cela.
      Alors vous en prendre à ceux qui démontrent ses erreurs tirées de ses propres dires, cela n'est que le fruit de votre fanatisme et suivi de passion, ce qui prouve que vous êtes sur le faux et que vous n'êtes pas des conseillers pour la oummah mais des trompeurs. Quant aux vrais salafis al hamdulillah ils gardent la tête haute car ils suivent le haqq et les dalils pas les individus.


      [1] Subhânallah, il cite exactement les agissements de ses fanatiques avec lui.

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      • #4
        وعليكم السلام ورحمة الله وبركاته حياك أخانا أمين

        Comme tu le sais les gens des madhâhib avancent sur des qawâ'id et terminologies propres à leur madhhab. Tu as du avoir oublié l'une des qawâ'id fondamentales du madhhab de ces gens-là : "Cheikh Rabî' n'a plus rien à bayân aux gens mais ce sont les gens qui doivent se bayân par rapport à lui". Et même les quelques membres de leur cercle qui auraient un minimum d'insâf n'oseront probablement pas demander, par peur d'être taxés de haddadi ou que l'on doute de leur loyauté envers le "cercle fermé", car toute erreur reprochée a cheikh Rabî est considérée comme une offense et une transgression au manhaj salafi par les membres de ce cercle. En réalité il n'y a pas de réponse à attendre à un kalam bâtil si ce n'est un aveu de l'erreur suivi d'une vraie tawbah (comme ils aiment tant l'imposer aux autres), voilà pourquoi presque tous se tairont et feront comme d'habitude passer la chose comme si elle n'a jamais eu lieu, en la recouvrant par des critiques sur les autres (même critique légitime). Si ça avait été Tchalabi qui avait tenu ces propos sur les gouverneurs ces jours-ci il n'aurait pas eu le même traitement de faveur (avec certains do'ats francophones).

        Quant à ce cheikh du Koweit je ne l'ai cité là qu'après qu'on nous a fait entendre sa réponse. Pour montrer qu'on ne peut défendre le bâtil qu'en tombant dans le bâtil. Et c'est loin d'être la première fois. C'est juste histoire de donner encore un argument parmi tant d'autres sur le ta'assub des suiveurs du madhhab.

        نسأل الله العافية والسلامة

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        • #5
          On nous a fait parvenir l'audio d'un "Cheikh al 'Anjari" du Koweït qui a voulu défendre en toute injustice cette parole. Chose qui l'a contraint à tomber dans la fameuse règle innovée qui est "haml al moujmal 'ala al moufassal". Règle employée par les hizbis pour défendre les gens des passions et qui consiste à interpréter une parole vague contenant du faux d'une personne par une de ses paroles détaillées contenant du bien dans ses précédents livres ou audio.

          Comme cet homme le dit clairement dans son audio que cheikh Rabî' est un savant connu dont la position face aux gouverneurs des mouslims est connue, surtout dans ce qui touche au sujet de juger avec autre que les lois d'Allâh. Puis il est parti lire des passages d'une ancienne risâlah de cheikh Rabî' sur le gouvernement du Koweït à l'époque de Saddâm. Donc cet homme n'admet à aucun moment de reprocher à Cheikh Rabî' ce qu'il a clairement dit aujourd'hui à propos de tous les gouverneurs mouslims hormis ceux de la Saoudie.
          Parmi ce qui nous étonne dans le comportement de ce cheikh al 'Anjari du Koweït c'est qu'il a dernièrement réfuté Cheikh 'Abdoulmoushin al' Abbâd du fait que ce dernier a critiqué publiquement les agissements du ministre de l'éducation du Royaume en Saoudie. Laissant entendre que cela n'est pas permis et que c'est une forme de révolte contre les gouverneurs. Tout comme le site nommé 3ilm char3i a traduit un de ses communiqués dans lequel il blâme le fait de diffuser des fatwas de savants interdisant la conduite automobile pour la femme en ces jours où les dirigeants du Royaume ont décidé de rendre cela permis par la loi après l'avoir formellement rendu interdit, en qualifiant cela (le fait de diffuser ces fatwas) de déviance dans le manhaj. C'est-à-dire que dans sa compréhension c'est une forme d'incitation à la révolte contre le gouverneur, alors que bien qu'il y ait une divergence entre certains savants quant au fait de conseiller le gouverneur en public ou pas, ils sont unanimes que l'erreur doit être blâmée en soi (sans avoir à citer les dirigeants) et que la oummah doit être conseillée.

          Je vous donne un exemple plus flagrant. C'est comme si dans un pays mouslim venait la période des élections et que les dirigeants appelaient à aller voter, qui se permettrait de reprocher aux savants et aux prédicateurs et autre de démontrer aux gens les méfaits de la démocratie et des élections avec les dalîls alors que cela est obligatoire. Va-t-on laisser les gens aller participer à cette erreur flagrante qui relève du Tawhîd sous prétexte que cela incite à l'opposition au gouverneur?
          A savoir que l'obéissance au gouverneur mouslim n'est que dans le convenable dans ce qui est conforme au Kitâb et à la Sounnah et sûrement pas dans l'absolu. Et les dalîls sont suffisamment nombreux et connus pour ne pas avoir besoin de les citer.

          Donc si ce cheikh était équitable dans son reproche, il aurait dû ou bien reconnaître l'erreur du docteur al Madkhali et condamner les termes de takfîr clairs qu'il a employé, ou bien chercher à trouver des excuses à cheikh 'Abdelmoushin comme il l'a fait pour défendre le docteur, étant donné que cheikh 'Abdelmouhsin est un savant de la sounnah et sa position sur le sujet des gouverneurs est connue également, qu'il est sur la voie des salafs. Et en admettant que cheikh 'Abdelmoushin ait fauté en cela, laquelle des deux erreurs serait la plus grossière, blâmer la corruption claire au sein du peuple que tente d'instaurer un ministre à la solde de l'occident ou bien prononcer des paroles de takfîr sur tous les dirigeants mouslims dans le monde sans exception hormis ceux de la Saoudie?
          Pourquoi tant de privilèges accordés au docteur al Madkhali contrairement aux autres savants?

          En j'ajoute que les teneurs du site 3ilm char3i sont des gens de la contradiction et qu'eux-mêmes sont concernés par la critique du cheikh al 'Anjari étant donné qu'ils diffusaient déjà auparavant une fatwa permettant à la femme de conduire à l'heure ou c'était encore interdit en Saoudie. Donc dira-t-on que pour cet acte ils étaient dans une déviance dans le manhaj du fait qu'ils appelaient à agir contrairement aux lois du Royaume arabe ou bien dira-t-on que leur objectif est tout simplement de soutenir la permission de conduire pour la femme à tout prix et de propager ce qui va dans ce sens sous différents prétextes ? Mais qu'attendre d'ignorants qui s'avancent dans ce qu'ils ne connaissent pas si ce n'est qu'à travers des copier-coller de différents sites, de traductions bancales et autre parmi ce qui n'apporte aucun fondement solide en religion.
          والله المستعان

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