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Preuves que l'interdiction ne concerne pas seulement les représentations faites avec l'intention reconnue d'imiter la Création d'Allâh
Discussion écrite avec Khalîl Abû Taymiyyah al-Martinîki – حفظه الله – en date du 20.10.2019 :
Moi : « ... Et pour ceux qui disent que des savants ont permis les représentations si elles ne sont pas faites dans le but d'imiter la création d'Allah, car il faut prendre la raison de l'interdiction en compte, je répondrais :
Ce n'est pas la seule raison de l'interdiction, il y a aussi le fait d'éviter le chirk par exemple. Les gens ont représenté des personnes pieuses sans avoir l'intention de les adorer, mais d'autres les ont adorées après. Toi peut-être que tu vas prendre la photo de quelqu'un sans vouloir l'invoquer ou lui parler comme s'il t'entendait (et encore, peut-être que le chaytân peut t'y inciter), mais quand cette personne sera décédée, un membre de ta famille qui va prendre possession de cette photo sera peut-être soufi ou spirite (*) et va s'en servir pour faire du chirk (peut-être même que les jinns vont l'égarer et lui faire adhérer aux croyances spirites en se manifestant à lui en prétendant être la personne décédée).
Vous aurez peut-être une réponse de Usul al-Fiqh en ce qui concerne "il faut prendre la raison de l'interdiction en compte", moi je ne sais pas.
(*) Les spirites ce sont les mécréants qui pensent que les morts les entendent et peuvent communiquer avec les médiums ou se manifester en faisant bouger des trucs, etc. Bref la croyance aux fantômes, les tables ouija etc. Il y a même des églises spirites en Angleterre je crois [et ailleurs dans le monde ; ce sont les Églises spiritualistes]. »
Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky : « Y'a plus simple. Comme l'a dit al Albani en citant le hadith de Aïchah avec les rideaux contenant du taswir, lorsque le prophète ﷺ a cité le jugement de cet acte et qu'elle les a déchirés aussitôt, Al Albani a dit "penses-tu que 'Âichah a voulu imiter la création d'Allâh ?"
Celui qui te dit qu'il ne cherche pas à imiter la création d'Allah par son taswir, on lui dit que toi tu ne le veux, mais Allâh, lui, a jugé cet acte comme étant de la sorte, même si tu ne t'en rends pas compte. C'est comme ceux qui laissent traîner leur vêtement sous les chevilles prétextant ne pas le faire par orgueil. On leur dit que le fait de faire cela volontairement est religieusement considéré comme de l'orgueil que tu l'admettes ou pas. Et justement, si tu étais humble ben tu n'aurais aucun mal à ne pas le faire, sans en ressentir aucune gêne.
Donc là c'est le jugement de la religion qui est pris en compte et non celui de l'intention. »
Moi : « Jazâkallâhu kheyrâ, je ne connaissais pas [la parole de Cheikh al-Albâni].
J'ai déjà utilisé ce hadith pour dire "penses-tu que 'Âïchah voulait adorer ces [êtres vivants représentés] ?" ou "penses-tu que c'étaient des idoles qu'elle a représentées ?"
C'est pour ceux qui disent que c'est seulement les idoles ou les représentations de dieux qui sont interdites. »
Discussion écrite avec Khalîl Abû Taymiyyah al-Martinîki – حفظه الله – en date du 20.10.2019 :
Moi : « ... Et pour ceux qui disent que des savants ont permis les représentations si elles ne sont pas faites dans le but d'imiter la création d'Allah, car il faut prendre la raison de l'interdiction en compte, je répondrais :
Ce n'est pas la seule raison de l'interdiction, il y a aussi le fait d'éviter le chirk par exemple. Les gens ont représenté des personnes pieuses sans avoir l'intention de les adorer, mais d'autres les ont adorées après. Toi peut-être que tu vas prendre la photo de quelqu'un sans vouloir l'invoquer ou lui parler comme s'il t'entendait (et encore, peut-être que le chaytân peut t'y inciter), mais quand cette personne sera décédée, un membre de ta famille qui va prendre possession de cette photo sera peut-être soufi ou spirite (*) et va s'en servir pour faire du chirk (peut-être même que les jinns vont l'égarer et lui faire adhérer aux croyances spirites en se manifestant à lui en prétendant être la personne décédée).
Vous aurez peut-être une réponse de Usul al-Fiqh en ce qui concerne "il faut prendre la raison de l'interdiction en compte", moi je ne sais pas.
(*) Les spirites ce sont les mécréants qui pensent que les morts les entendent et peuvent communiquer avec les médiums ou se manifester en faisant bouger des trucs, etc. Bref la croyance aux fantômes, les tables ouija etc. Il y a même des églises spirites en Angleterre je crois [et ailleurs dans le monde ; ce sont les Églises spiritualistes]. »
Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky : « Y'a plus simple. Comme l'a dit al Albani en citant le hadith de Aïchah avec les rideaux contenant du taswir, lorsque le prophète ﷺ a cité le jugement de cet acte et qu'elle les a déchirés aussitôt, Al Albani a dit "penses-tu que 'Âichah a voulu imiter la création d'Allâh ?"
Celui qui te dit qu'il ne cherche pas à imiter la création d'Allah par son taswir, on lui dit que toi tu ne le veux, mais Allâh, lui, a jugé cet acte comme étant de la sorte, même si tu ne t'en rends pas compte. C'est comme ceux qui laissent traîner leur vêtement sous les chevilles prétextant ne pas le faire par orgueil. On leur dit que le fait de faire cela volontairement est religieusement considéré comme de l'orgueil que tu l'admettes ou pas. Et justement, si tu étais humble ben tu n'aurais aucun mal à ne pas le faire, sans en ressentir aucune gêne.
Donc là c'est le jugement de la religion qui est pris en compte et non celui de l'intention. »
Moi : « Jazâkallâhu kheyrâ, je ne connaissais pas [la parole de Cheikh al-Albâni].
J'ai déjà utilisé ce hadith pour dire "penses-tu que 'Âïchah voulait adorer ces [êtres vivants représentés] ?" ou "penses-tu que c'étaient des idoles qu'elle a représentées ?"
C'est pour ceux qui disent que c'est seulement les idoles ou les représentations de dieux qui sont interdites. »