Fait partie de la politique de laisser la politique
C'est une parole célèbre de Cheikh Nâsir ad-Dîn al-Albâni dans laquelle il montre que se plonger dans la politique internationale n'est pas pour tout le monde. C'est pour ceux qui se spécialisent et sont expérimentés dans ce domaine. Ce week-end, la visite de Donald Trump à Riyâd a sans aucun doute montré la grande différence qu'il y a entre les diplomates chevronnés et les politiciens du dimanche.
Si on regarde l'ensemble de la conférence anti-terroriste, on remarque ce qui suit :
1. L'hospitalité avec laquelle Trump et sa bande de joyeux compagnons ont été traités en Arabie Saoudite.
2. Qu'avant le discours de Trump, le roi Salmân a critiqué ceux qui discriminent les autres sur la base de leur nationalité (or cette discrimination était une des grandes caractéristiques de la campagne de Trump).
3. Que Trump a été invité à parler devant plus de 50 chefs d'états muslims, et il DEVAIT être diplomatique et a dit les choses suivantes :
i. Que le terrorisme n'a pas de religion
ii. Que la plupart des victimes du terrorisme sont muslims
iii. Que l'Islâm est une des grandes religions du monde et une religion de paix
iv. Qu'il y a une terre en Arabie Saoudite qui est sacrée
4. Trump dût lui-même entendre parler des efforts anti-terroristes menés par les nations muslimes et rencontrer plusieurs chefs d'état.
C'est-à-dire que, par une diplomatie très avisée et intelligente, le roi Salmân a été capable de faire annuler à Trump des mois de rhétorique anti-muslime en 30 minutes. Et je suis sûr que cela a ébranlé la classe politique de droite qui va certainement voir en Trump un traitre qui a annulé leur cause du « pouvoir des blancs ».
Il se peut que les muslims occidentaux ne comprennent pas la sagesse d'une telle diplomatie vu qu'en tant que minorité, notre diplomatie peut être fondée sur la confrontation politique. Mais il faut avoir l'esprit ouvert et comprendre qu'il peut y avoir différentes méthodes pour obtenir un même résultat.
Malgré le fait qu'il y a des problèmes pour lesquels la critique constructive est justifiée (et elle se fait devant le dirigeant, pas sur Internet ou dans la rue), nous devons avoir une bonne compréhension des relations qu'il est possible d'avoir entre muslims et [mécréants] selon la Législation. Une fois que l'on bâtit notre compréhension de cette question sur le savoir plutôt que sur les discussions de comptoir et les rhétoriques de rue, un jugement correct peut être fait.
Bien que je n'aime pas Trump et sa mentalité raciste, narcissique et agressive, nous ne devons pas laisser notre haine d'un individu nous pousser à nous opposer aux injonctions de l'Islâm. [NDT : Comme les takfiris et conspirationnistes hérétiques qui font tout un drame de la rencontre entre des dirigeants muslims et des dirigeants mécréants. On dirait que pour eux, si on rencontre un mécréant et a des accords avec lui, c'est qu'on est mécréant aussi.]
Auteur : Musa Millington
Source : musamills.wordpress.com
C'est une parole célèbre de Cheikh Nâsir ad-Dîn al-Albâni dans laquelle il montre que se plonger dans la politique internationale n'est pas pour tout le monde. C'est pour ceux qui se spécialisent et sont expérimentés dans ce domaine. Ce week-end, la visite de Donald Trump à Riyâd a sans aucun doute montré la grande différence qu'il y a entre les diplomates chevronnés et les politiciens du dimanche.
Si on regarde l'ensemble de la conférence anti-terroriste, on remarque ce qui suit :
1. L'hospitalité avec laquelle Trump et sa bande de joyeux compagnons ont été traités en Arabie Saoudite.
2. Qu'avant le discours de Trump, le roi Salmân a critiqué ceux qui discriminent les autres sur la base de leur nationalité (or cette discrimination était une des grandes caractéristiques de la campagne de Trump).
3. Que Trump a été invité à parler devant plus de 50 chefs d'états muslims, et il DEVAIT être diplomatique et a dit les choses suivantes :
i. Que le terrorisme n'a pas de religion
ii. Que la plupart des victimes du terrorisme sont muslims
iii. Que l'Islâm est une des grandes religions du monde et une religion de paix
iv. Qu'il y a une terre en Arabie Saoudite qui est sacrée
4. Trump dût lui-même entendre parler des efforts anti-terroristes menés par les nations muslimes et rencontrer plusieurs chefs d'état.
C'est-à-dire que, par une diplomatie très avisée et intelligente, le roi Salmân a été capable de faire annuler à Trump des mois de rhétorique anti-muslime en 30 minutes. Et je suis sûr que cela a ébranlé la classe politique de droite qui va certainement voir en Trump un traitre qui a annulé leur cause du « pouvoir des blancs ».
Il se peut que les muslims occidentaux ne comprennent pas la sagesse d'une telle diplomatie vu qu'en tant que minorité, notre diplomatie peut être fondée sur la confrontation politique. Mais il faut avoir l'esprit ouvert et comprendre qu'il peut y avoir différentes méthodes pour obtenir un même résultat.
Malgré le fait qu'il y a des problèmes pour lesquels la critique constructive est justifiée (et elle se fait devant le dirigeant, pas sur Internet ou dans la rue), nous devons avoir une bonne compréhension des relations qu'il est possible d'avoir entre muslims et [mécréants] selon la Législation. Une fois que l'on bâtit notre compréhension de cette question sur le savoir plutôt que sur les discussions de comptoir et les rhétoriques de rue, un jugement correct peut être fait.
Bien que je n'aime pas Trump et sa mentalité raciste, narcissique et agressive, nous ne devons pas laisser notre haine d'un individu nous pousser à nous opposer aux injonctions de l'Islâm. [NDT : Comme les takfiris et conspirationnistes hérétiques qui font tout un drame de la rencontre entre des dirigeants muslims et des dirigeants mécréants. On dirait que pour eux, si on rencontre un mécréant et a des accords avec lui, c'est qu'on est mécréant aussi.]
Auteur : Musa Millington
Source : musamills.wordpress.com