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Commettre des interdits en prétendant qu'il y en a besoin (alors que ce n'est pas le cas) et en s'appuyant sur les erreurs des savants

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  • Commettre des interdits en prétendant qu'il y en a besoin (alors que ce n'est pas le cas) et en s'appuyant sur les erreurs des savants

    Étudier dans une école de médecine mixte sous prétexte que la Ummah a besoin de médecins
    & commettre d'autres interdits pour des raisons de ce genre, comme participer aux élections ou se raser la barbe pour devenir militaire

    Cheikh Abû Bilâl Al-Hadrami

    Question :

    Est-il permis de faire des études de médecine dans une université mixte (hommes-femmes) car la Ummah a besoin de docteurs muslims ?

    Réponse :

    •‎ Il n'est pas permis de corrompre son cœur et sa religion pour servir la Ummah

    Ce n'est pas permis ; et il est interdit à la personne de corrompre son cœur pour la Ummah. Et Allah facilitera les choses à travers d'autres personnes (qui ne sont pas sérieuses quant à leur religion). Il n'est pas permis d'abîmer ton cœur pour traiter le corps des autres. Car il se peut que tu ne sortes de cette université qu'en ayant corrompu ta religion. Et cette [dérive - NDT : pas sûr de la traduction de ce mot] n'est pas bonne.

    •‎ Une question similaire : travailler à l'armée alors qu'ils ordonnent de se raser la barbe, de porter des pantalons et d'autres actes interdits

    [Note du traducteur anglophone (NDTA) : Le Cheikh est entré dans cet autre sujet, qui est une épreuve qui est arrivée aux frères salafis au Yémen, car c'est un sujet similaire. Le lien entre cette question et celle de l'étude dans la mixité est que dans les deux cas, des actes interdits dans l'Islâm sont accomplis pour un prétendu bénéfice pour la religion ou pour une grande nécessité. Les propos qui suivent sont une bonne réfutation générale contre les gens qui rendent permises des choses interdites. Fin de note.]

    Malheureusement, de nos jours, certains gens qui prétendent être salafis cherchent des fatwas sur le fait de travailler dans l'armée et disent : « Des savants ont permis de travailler dans l'armée même s'ils ordonnent de se raser la barbe, car il y a un grand besoin et il faut combler ce besoin », et ils autorisent aussi de porter des pantalons pour le besoin.

    Ô frères, ces gens sont devenus makhâdhîl (c.-à-d. qu'Allah les a abandonnés à leurs désirs et ils suivent leurs désirs). Nous demandons à Allah de nous protéger de ces épreuves pour les Salafiyyîn. Chaque jour ils viennent avec un nouveau groupe et ils attirent les frères salafis et Ahl as-Sunnah.

    Il est obligatoire de détester ces gens et il est obligatoire de mettre en garde contre eux, et il n'est pas permis de se taire sur eux. Ces gens partent à la recherche de fatwas puis ils disent « Cheikh Al-‘Uthaymîn () a délivré une fatwa et un tel a délivré une fatwa » ; ils prennent des fatwas ci et là, et peuvent aussi présenter la question à des savants d'une certaine manière de sorte à obtenir une fatwa qui soit conforme à leurs désirs.

    Ces gens tombent d'abord dans des choses interdites, puis ils se mettent à chercher des fatwas pour obtenir des concessions. Quand ils tombent dans des interdits, si quelqu'un les conseille ils disent : « Un tel l'a permis ! »

    Nous devons coopérer pour boycotter ce genre d'individus, il est obligatoire de boycotter ces gens car ils font dévier les Salafiyyîn qui aiment leur religion, et ils tentent les salafis en leur disant : « C'est la fatwa de tel Cheikh, et c'est la fatwa de tel Cheikh. »

    Et par Allah, je ne pensais vraiment pas que des gens partiraient à la recherche de ce genre de fatwas pour faire entrer les jeunes dans cela (le travail à l'armée) et pour justifier les erreurs de certaines personnes.

    •‎ Rendre permis librement les interdits afin de rendre prétendument service à la religion est une porte de la déviation et est la voie du groupe égaré des Ikhwân al-Muslimîn

    C'est une porte de déviation (rendre halal le harâm pour un besoin). Les Ikhwân al-muslimûn ont ouvert cette porte du mal et n'ont jamais pu la refermer, et ils ont rendu licite toute chose interdite pour ces raisons. Leur principe « la fin (un prétendu profit pour la religion) justifie les moyens (les moyens interdits) » n'est pas permis, de manière générale. Les moyens doivent faire partie de ceux qui sont permis pour atteindre le but. Quant aux moyens interdits, il n'est pas permis de se reposer sur eux, il faut que ce soit un moyen qu'Allah a permis.

    En ce qui concerne le fait de manger la viande des animaux morts (ceux qui ne sont pas abattus de façon légiférée), Allah nous l'a permis quand on y est obligé (quand on est en état de grande nécessité). Allah l'a interdit et l'a rendu permis dans une situation particulière, donc nous prenons cette excuse. Il faut que nous soyons attentifs à cela ; quant à nous, [il n'est pas correct] d'élaborer des moyens interdits amenant des analogies diaboliques et de tomber dans des interdits.

    •‎ Autre question similaire : la participation aux élections

    Ces gens nous étonnent. Les Ikhwân al-muslimûn sont entrés dans les élections en s'appuyant sur la fatwa de Cheikh Ibn Bâz () et celle de Cheikh Ibn ‘Uthaymîn () et la fatwa d'un tel, selon ce qu'ils prétendent, puis n'ont pas écouté le conseil de Cheikh Muqbil disant que c'est interdit et qu'il n'est pas permis de chercher une fatwa pour avoir des excuses, et après ils sont tombés dans divers troubles que seul Allah connaît. Cette fois-ci leur situation était un peu mieux au Yémen. Ils sont partis à la recherche de fatwas de savants en disant : « Ô Cheikh, il n'y a rien qui nous empêche d'établir la Charî’ah à part que nous devons entrer (pour cela) dans ces élections, quel est votre avis ? » Alors le cheikh répond : « Entrez-y... ». Alors ils y entrent, et après ils se repentent à Allah (NDTA : Je crois que le cheikh a dit cela en réfutation).

    • ‎Il n'y a pas de réussite dans cette voie, et tu n'es pas excusé parce que tu as la fatwa d'un savant

    Donc on vous dit : Subhânallâh ! Ils n'obtiennent jamais la réussite avec cette approche qui est de chercher des excuses. Le savant qui fait l'ijtihâd a ou bien une récompense ou bien deux, quant à toi (qui te sert de cette fatwa) tu es un pécheur. Tu n'as pas d'excuse devant Allah ; que tu aies la fatwa d'un tel n'est pas une excuse, tu suis juste tes désirs.

    Cheikh Muqbil les a conseillés (au sujet de l'entrée dans les élections) : Ô gens, c'est harâm. C'est ramollir la religion, c'est prendre la religion à la légère, et c'est suivre aveuglément les ennemis de la religion et les ennemis d'Allah. C'est détruire le dîn.

    Ils ont jetés derrière leur dos tous ces conseils et ont dit « on a la fatwa d'un tel et un tel... ».

    •‎ Un événement intéressant : la réfutation de la fatwa de Cheikh Al-Albâni par Cheikh Muqbil (rahimahumullah)

    Cheikh Muqbil () a dit : Ô un tel, appelle Cheikh Al-Albâni () et dis-lui que sa fatwa (autorisant aux Algériens d'entrer dans les élections) n'est pas permise. Comment autorises-tu aux gens d'entrer dans les élections ? Quelle est ta preuve pour cela ?

    Alors Sâlih Mu’âwiyah (un des élèves) s'est rendu à Sa’dah (une ville proche de Dammâj) pour appeler Cheikh Al-Albâni et lui dire « Abû ’Abd ir-Rahmân Cheikh Muqbil te dis telle chose ». Cheikh Al-Albâni a répondu : Dis à Cheikh Muqbil de ne pas parler contre moi car s'il parle contre nous cela réjouira les hizbis, et je n'ai pas fait de fatwa pour le peuple yéménite, c'était seulement pour les Algériens.

    [NDTA : Ce qui s'est passé en Algérie, d'après un frère algérien, c'est qu'après que les salafis sont entrés dans les élections, ils ont gagné les élections, et le président qui était un soufi a alors annulé les élections et n'a pas accepté les résultats, et une dure épreuve a eu lieu contre les frères salafis et cela a duré des années, et plusieurs frères ont été tués et emprisonnés. Ce qu'il faut comprendre c'est que les élections et la démocratie sont une grosse arnaque et c'est une guerre contre l'Islâm. Fin de note.]

    Alors Cheikh Muqbil a dit pendant le cours, alors que nous étions présent : « Bismillâh, al-hamdulillâh, la fatwa de Cheikh Al-Albâni est fausse. La fatwa de Ibn Bâz est fausse. Quelle est la différence entre le peuple algérien et le peuple yéménite ? »

    Qu'Allah lui fasse miséricorde, c'est un héro. C'est juste ô frère, la vérité est la vérité et le faux est le faux. [Mais on dit cela] tout en gardant le respect et l'honneur des gens de science [qui se sont trompés].

    Quant à chercher des excuses dans le fait que quelqu'un ait fait une fatwa, ce n'est pas permis. Cheikh Muqbil était courageux et Allah a amené des bénéfices par son biais, il était une barrière préventive (contre les épreuves) pour les Salafis au Yémen et partout dans le monde. Il était fort en preuve et en réfutation, et n'a suivi aveuglément personne, et il haïssait profondément le suivi aveugle. La vérité est la vérité et le faux est faux. Par Allah, la fatwa d'une personne ne te sers à rien, lui (le savant qui l'a faite) est récompensé et toi tu es châtié.

    • Si les salafis adoptent cette approche (chercher des excuses), ils vont devenir comme les Ikhwân al-muslimûn

    Donc (en cherchant des excuses) nous deviendront aussi comme les Ikhwân al-muslimûn, c'est un [nouveau virage de la Salafiyyah/nouveau tour que prend la (pseudo-)Salafiyyah - NDT : pas sûr de la traduction]. Comme dire « quelqu'un a permis de se raser la barbe, et quelqu'un a permis de porter des pantalons ». Ils collectent ce genre de fatwas et les utilisent contre nous.

    C'est une khadhîlah (abandon par Allah d'une personne à ses désirs). Quand Allah abandonne quelqu'un, c'est une calamité pour cette personne.

    « Celui qu'Allah veut éprouver (le mettre dans la fitnah, dans l'erreur à cause de son rejet de la Foi), tu n'as pour lui aucune protection contre Allah. » (Al Mâ'idah v. 41)

    Par Allah, si vous nous voyez cherchez ce genre d'excuses (« un tel a permis ci, un tel a permis ça ») alors sachez que nous avons dévié du droit chemin.

    • Signe de déviation : approuver ce que l'on désapprouvait et désapprouver ce que l'on approuvait

    Quel est le signe de la déviation ? (Le cheikh posait la question à ses élèves pendant le cours)

    Hudhayfah (رضي الله عنه‎‎) a dit que le signe de la déviation est « d'approuver ce que l'on désapprouvait et de désapprouver ce que l'on approuvait. »

    C'est un signe très clair, donc si vous voulez connaître la déviation d'une personne appliquez-lui ce principe, regardez ce qu'il disait avant et ce qu'il dit maintenant, vous saurez immédiatement. Si vous voyez ces gens des banâtîl (ceux qui autorisent de porter des pantalons) qui disent « un tel l'a permis », vous savez qu'il a dévié. Vous (il s'adresse aux maftûns qui autorisent de porter des pantalons) ne les autorisiez pas et vous réfutiez les Ikhwân al-muslimîn en leur disant : « Pourquoi nous répondez-vous en disant qu'un tel a permis cela ? Pourquoi ne dites-vous pas "Allah a dit telle chose" et "Son Messager (صلى الله عليه وسلم) a dit telle chose ?" » Et maintenant, vous recherchez les excuses. C'est la méthode des Ikhwân al-muslimîn.

    Allah les détruira comme Il a détruit les Ikhwân al-muslimîn.

    Et nous sommes innocents de ce genre de personnes qui érodent la salafiyyah.

    « Mettre des pantalons était harâm et maintenant, quand nous y sommes entrer, c'est devenu halâl ! » Dites plutôt que vous voulez les riyâls saoudiens et ne trompez pas les jeunes gens ! C'est ce qui les a tenté, alors ils disent « un tel a permis cela, tu n'as pas à t'inquiéter de la fatwa ». Le mufti (pour ces gens) c'est les riyals saoudiens, c'est un mufti fiable. Nous demandons à Allah de nous sauver de ce genre de personnes et de leurs épreuves.

    • Ô Salafiyyûn, accrochez-vous à la vérité même si elle est contre vous

    Ô Salafiyyûn, soyez contents de la voie que vous suivez (chercher la connaissance et s'écarter des interdits). In châ'Allâh, on vit dans cette voie et on meurt dans cette voie. Par Allah, si ceci (la Salafiyyah) n'est pas la vérité alors il n'y a pas de vérité sur terre. C'est la Religion d'Allah. La vérité est-elle avec les soufis ? Ou bien avec les râfidis ? Ou bien avec les Ikhwân al-muslimîn ? Ou bien avec les hizbis ? Certains groupes peuvent avoir de la vérité, mais le fondement de la vérité se trouve avec les gens de la vérité et ils sont la source de la vérité, et ils savent d'où prendre la vérité. Quant aux gens des innovations, ils peuvent suivre la vérité par hasard [sur des points] et ils suivent une partie de la vérité car elle correspond à leurs désirs. Quant aux gens de la vérité, ils s'accrochent à la vérité qu'elle soit pour ou contre eux, pas parce qu'elle correspond à leurs souhaits et désirs, mais ils s'accrochent à la vérité en servitude d'Allah.

    Qu'est mauvais ce qu'ils ont fait ! Faire d'un salafi un hizbi ou un mamsûkh (un déformé) !

    (Un élève a écrit quelque chose au cheikh, qui le lit) :

    « Celui qui suit les fautes (erreurs) des savants quitte la religion. »
    [NDT : en arabe ça doit être : من تتبع زلات العلماء فقد تزندق]

    Donc celui qui cherche des excuses mentionnées par des savants, il devient un zindîq (qui a quitté la religion).

    L'Imâm adh-Dhahabi a dit : « Celui qui cherche des excuses de divers madhâhib et des erreurs de savants de l'ijtihâd, son dîn deviendra faible. »

    Ô frère, suis la vérité qu'elle soit pour toi ou contre toi. Ne joue pas avec la religion, cela montre la passion (de ces gens).

    FIN

    D'après la traduction anglaise de l'audio « avec de légères différences » de ‘Abd un-Nûr Al-Hindi.

    Source : qandabenefits.com
    « Le signe des gens de la Sunnah est qu'ils suivent les Salaf as-Sâlih et délaissent tout ce qui est innové et nouvellement introduit dans la religion. » – Imâm el Asbahâniy [m. 535 H]
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